Accident
Vasculaire Cérébral (AVC)
I- Définition
et signes annonciateurs d’un AVC
Un
accident vasculaire cérébral (AVC) est ischémique dans
80% des cas, c'est-à-dire qu'il est dû à une obstruction d'une artère.
Les cellules cérébrales ne sont alors plus irriguées, elles ne
reçoivent plus suffisamment d'oxygène et de glucose normalement
véhiculés par le sang, ce qui peut être à l'origine de lésions plus ou
moins étendues.
A noter que lorsqu'on parle d'AVC ischémique transitoire (ou
mini-AVC), la vascularisation cérébrale n'est pas interrompue
mais réduite, et constitue souvent un signe précurseur d'un AVC
imminent.
Dans
les 20% des cas restants, l'AVC est
hémorragique, c'est-à-dire qu'il résulte de la rupture d'un
vaisseau cérébral.
Il
existe des signes qui doivent alerter et amener à consulter en
urgence :
* Maux
de tête sévères soudains sans cause évidente.
* Perte
d'équilibre et de coordination avec chutes.
*
Anomalies ou perte de la sensibilité au niveau d'un bras, d'une jambe
ou d'un seul côté de l'organisme.
*
Faiblesse ou paralysie soudaine d'un membre ou d'un seul côté de
l'organisme.
*
Diminution brutale ou perte de la vue notamment d'un seul œil.
*
Confusion, troubles du langage
et de la compréhension.
Dans
tous les cas, les conséquences d'un AVC dépendent pour une
large part de la précocité de l'intervention. Autrement dit, plus on
agit tôt pour rétablir l'irrigation cérébrale, moins les lésions seront
conséquentes.
II- Conséquences
d'un AVC
Elles
dépendent de la rapidité de la prise en charge, de l'étendue de la zone
touchée et de la zone cérébrale atteinte. C'est ainsi que les séquelles
peuvent aller d'une paralysie qui récupère rapidement à un handicap
lourd permanent. Le plus souvent, la récupération fonctionnelle
survient en quelques jours à quelques mois car si des cellules
cérébrales ont été détruites, d'autres peuvent prendre le relais, sans
oublier la plasticité cérébrale qui fait que d'autres zones du cerveau
peuvent développer des fonctions de remplacement. Il existe cependant
des cas où les paralysies deviennent permanentes, s'accompagnant de
difficultés à déglutir, à parler et à réaliser les activités
quotidiennes. De nombreux autres troubles peuvent se manifester : troubles
de la mémoire,
de la pensée, de l'apprentissage, des émotions, rétrécissement du champ
visuel périphérique, baisse de l'audition, perte de contrôle des
sphincters (incontinence
urinaire),
etc.
Concernant l'AVC ischémique, on considère que les troubles
neurologiques qui persistent au-delà de 6 mois deviennent définitifs,
tandis qu'en cas d'AVC hémorragiques, des améliorations peuvent
être attendues sur plusieurs mois, voire des années.
III- Comment
éviter un AVC ischémique
Plusieurs
mesures peuvent être prises pour éviter une obstruction d'une artère.
Elles peuvent se résumer en deux volets essentiels :
- Eviter
d’empêcher ou d’arrêter les processus naturels d’évacuation des déchets
dont use l’organisme ;
- Eviter
au maximum la consommation des produits industriels ;
-
Pratiquer un sport modéré.
1)
Eviter d’empêcher les processus naturels d’évacuation des déchets dont
use l’organisme
L’organisme
humain dispose d’un certain nombre de mécanisme
pour éliminer des déchets qui se déposeraient sur les parois des
artères. Il s’agit par exemple de :
*
La toux ou le rhume ;
*
La diarrhée ;
*
La fièvre.
Lorsque
l’organisme fait appel à ces processus, il importe de ne pas se
précipiter pour les bloquer en prenant un médicament de la médecine
moderne.
La
fièvre constitue un des derniers recours de l’organisme. Avec
l’élévation de la température, beaucoup de graisse sont brûlées.
Certaines, il faut protéger le système nerveux d’une température très
forte en mettant au front des torchons mouillés d’eau à la température
ambiante. Les effets de la fièvre peuvent être provoqués s’allongeant
dans un baignoire remplir d’eau dont on augmente progressivement la
température jusqu’à la limite du supportable.
2)
Eviter au maximum la consommation des produits industriels
Les
produits alimentaires industriels sont par définition fabriqués pour
être conservés plus longtemps que les aliments constituants à l’état
naturel. Ces produits, une fois dans l’organisme, résistent à la
dégradation et se déposent sur les parois des artères. Pour mieux
cerner le phénomène prenons l’exemple des sachets en plastique et de la
terre. Lorsque ces sachets enterrés, au lieu de pourrir comme tout
produit naturel, demeurent intacts des dizaines d’années après ;
créant ainsi des entraves aux propriétés hydriques de la terre.
Ainsi,
il vaut mieux éviter dans la mesure du possible toutes les gammes de
produits industriels, du sirop à l’huile dite végétale en passant par
le sucre, les boissons, etc. Des spots publicitaires avancent des
arguments en faveur des huiles végétales se basant sur le cholestérol.
Selon les initiateurs de ces spots, les huiles produites de façon
artisanales auraient un taux de cholestérol élevé. Au demeurant, des
médecins chercheurs américains ont démontré qu’il n’y aucune une
relation entre le cholestérol contenu dans les aliments naturels et le
taux de cholestérol dans le sang. Des organes tels que le foie régulent
ce taux de cholestérol naturel.
3)
Pratiquer un sport modéré
Quelque
soit l’âge, les sports conseillés sont la marche et la natation.